Avec ce numéro 113, la revue semestrielle hyper documentée manie encore et toujours l’humour pour livrer des informations sérieuses et vérifiées. On continue à suivre la vie du Merle, déjà bien remplie dans l’édition précédente. Les voyages du Monocle, quand arrive l’hiver, laisse coi plus d’un aventurier : les migrations de l’oiseau se calculent en centaines de kilomètres sur la Baltique ou la mer du Nord, et c’est la destination Corse qui séduit le plus de merles européens.
La description de guerre entre vieux merles et jeunes débarqués, l’observation des attitudes, les détails d' »incidents de frontière » et les combats aériens sont savoureux au regard d’une patte de Merle choisie comme symbole du pacifisme…
Merle moqueur
La construction du nid par la femelle, bosseuse experte en BTP, pendant que monsieur siffle (un répertoire de 30 motifs travaillés, mémorisés, détournés, imités) est un modèle de non-répartition des tâches ménagères, avant repos de la belle pour cause de ponte et couveuse, sur un canapé vegan.
L’histoire est à suivre dans le prochain numéro (après un détour chez le Merles blanc, qui existe en trois variétés)… dans six mois, car la patience est de mise pour laisser aux passionnés qui confectionnent la revue le temps d’en faire ce qu’elle est, un ensemble joliment conté, savamment sourcé, délicatement dessiné.
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