L’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, la FREDON Nouvelle-Aquitaine (organisme à vocation sanitaire pour les végétaux) et les CPIE de Corrèze et du Pays Creusois sensibilisent le public à la prolifération de l’ambroisie, plante envahissante et allergisante.
Un réseau de surveillance et de coordination de la gestion des signalements des ambroisies dans chaque département est supervisé par l’ARS Nouvelle-Aquitaine et les préfectures pour lutter contre les ambroisies, prévenir le grand public et les professionnels, organiser la lutte.
”Mauvaise herbe“
Les ambroisies, espèces de plantes originaires d’Amérique du Nord, se développent rapidement dès les mois d’avril/mai et jusqu’au mois de novembre sous nos climats. Elles ont déjà colonisé des parcelles agricoles, bords de cours d’eau, zones de chantiers, jardins, parcs et bords de routes. Sur les trois types d’ambroisies (à feuilles d’armoise, à épis lisse et trifide), la première est la plus répandue dans la région.
Cette “mauvaise herbe” au pollen très allergisant concurrence les cultures printanières, notamment le tournesol : son cycle de vie entraîne une diminution des rendements et de la qualité, et une contamination des lots de semences.
Comment lutter contre l’ambroisie ?
On peut réduire les risques d’allergie et « contribuer à servir l’intérêt collectif de santé publique » en évitant l’apparition et la dissémination de ces plantes. Munis de gants, on peut arracher les plants avant la floraison (fin juillet) puis les composter, les amener en déchetterie ou les laisser se dégrader au sol.
Pendant ou après la floraison (fin juillet-septembre), il ne faut plus rien faire sous peine d’aggraver la situation en répandant les graines. Au printemps prochain, quand de nouveaux plants renaîtront, on pourra les arracher avant la floraison.
