Accueil BIEN aimé Un avant-goût de festival

Un avant-goût de festival

CULTURE. Béatrice Ottersbach porte à bout de bras le festival littéraire qu'elle a créé en 2019 : secoué par la crise sanitaire, il n'a pas été interrompu. La quatrième édition se prépare pour la fin juin, à Saint-Léon-sur-Vézère. En attendant, les sorties de résidences permettent d'aller à la rencontre d'auteurs. Prochain rendez-vous ce vendredi 22 avril avec Marie Nimier.

Béatrice Ottersbach est à l’origine des plumes de Léon, structuré autour de trois temps forts : des résidences (deux auteurs reçus chez elle, à Saint-Léon sur Vézère, pendant deux mois, au printemps et à l’automne), un festival littéraire (24-26 juin, 4e édition) et des rencontres et ateliers d’écritures. Pour la première fois, une collaboration est engagée avec le centre pénitentiaire de Mauzac autour de l’intervention de Pascale Kramer (Une famille, Flammarion), avec l’association Lire pour en sortir. Et Laurence Vilaine est encore là jusqu’au 30 avril.

© Les plumes de Léon

 

Le 22 avril, Marie Nimier terminera sa résidence, débutée l’automne dernier, avec une lecture (gourmande, au Manoir de La Salle) de son dernier roman, Le palais des orties. Un programme jeunesse, élaboré avec le réseau des bibliothèques, est au menu du festival cette année, deux comédiens liront un texte en ouverture et le festival recevra quatre auteurs de l’actualité littéraire : parmi eux, Christian Boltanski, auteur de Les Vies de Jacob, après La cache couronné du Femina en 2015, viendra animer un atelier d’écriture une semaine avant. Le rendez-vous s’installe dans des lieux magiques, le Manoir de la Salle, la Madeleine, le château de Losse et le bourg de Saint-Léon.

Des plumes, avec panache

Pour soutenir l’enthousiasme bénévole de Béatrice, une autre professionnelle du monde de l’édition, Elsa Misson (Lattès), installée à Libourne, vient lui prêter main forte pour développer la communication. « Ce festival a vocation à rester à taille humaine, avec toujours des petits “plus”. L’idée est de partager du temps avec les auteurs invités, assure Béatrice. Je mets l’accent sur l’accueil pour favoriser les échanges. »