Depuis l’automne 2021, Stéphanie Pouplier et ses collègues du PNRPL ont multiplié les échanges avec la compagnie « l’Homme debout » et plus particulièrement avec son directeur artistique Benoit Mousserion. À l’origine de cette démarche, explique Stéphanie « la volonté de connaître ce qui fait sens pour les habitants, ce qui est essentiel pour eux, et quels messages ils veulent porter auprès de nous ».
Tout peut s’écrire, rien n’est figé
Dans cette période particulière que nous vivons, Benoit Mousserion souhaite associer les habitants à une réflexion commune, autour de notre rapport au monde dans lequel nous vivons et à sa fragilité.
Il propose comme porte d’entrée la construction d’une cabane, qui cristallise toutes les inquiétudes et problématiques posées sur le territoire du PNRPL. Élaborée avec les éléments trouvés sur place, elle constitue pour l’artiste « une frontière très fine entre le dedans et le dehors, entre l’intime et l’universel ».
Une façon de s’appuyer sur la forme que prendra la structure, pour servir le fond du propos politique engagé. À travers cette cabane que les habitants vont élaborer et construire ensemble, il s’agit, selon Stéphanie « de révéler l’unité territoriale et humaine de notre territoire ».
Une première rencontre fructueuse
Des femmes, des hommes du territoire, des élus, des représentants du monde associatif, des producteurs de pays, un public représentatif de la diversité du Périgord-Limousin, a ainsi échangé le 11 mars dernier autour de l’organisation du projet, des contraintes techniques à envisager, avant de se donner rendez-vous pour la prochaine étape le 14 avril.
À cette occasion, il sera question précise Stéphanie « de définir ce qu’est une cabane pour le territoire, ce qu’elle nous raconte, avant d’aborder les matériaux utilisés pour sa construction, et son futur lieu d’installation ».
Une autre étape importante se déroulera du 13 au 19 juin : la fabrication par chaque territoire engagé dans le projet*, d’une marionnette de 7 m de haut, chacun ajoutant des attributs, des accessoires propres à sa région.
Ces chantiers participatifs de fabrication permettront aux différents contributeurs, (centres de loisirs, écoles, personnes en situation de handicap et grand public) d’alterner avec des temps de convivialité et d’échanges autour de pique-niques partagés.
L’implication citoyenne au cœur des orientations du PNRPL
Complémentaire de tous les ateliers proposés par le PNRPL, ce projet participatif va plus loin explique Stéphanie « car il permet de les réunir et les associer autour d’un projet commun, en faisant appel à leur créativité culturelle pour recueillir leur expression citoyenne ». Car au-delà, le PNRPL a pour ambition de fédérer ses habitants à la coconstruction du projet de territoire. La charte sera en effet renouvelée en 2026 pour une période de 25 ans, « une façon d’impliquer les citoyens dans les évolutions territoriales environnementales, sociétales et économiques de demain ».
- La Rochelle avec le Cnarep Sur Le pont de La Rochelle (Centre national des arts de la rue et de l’espace public)
- Le Festival Ah! de Parthenay (avec le PNR de Gâtine poitevine)
- « Le Pôle Landais » (PNR Landes de Gascogne, Musicalarue, Communauté de Communes Cœur Hautes Landes, La Forêt d’Art)
- La CCLO (Communauté de Communes de Lacq-Orthez) et la ville de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques)
Le PNR Périgord-Limousin
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