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Psychofripes, une boutique de ouf

MODE RESPONSABLE. À la suite d’un Master 2 spécialisé en droit des finances et d’une expérience réussie dans un établissement bancaire, Inès Liénard, jeune Mussidanaise de 31 ans, s’initie avec succès à la vente en ligne de vêtements de seconde main, durant son premier congé maternité en 2017. Elle en mesure rapidement le potentiel incroyable, et après avoir démissionné en 2019, lance officiellement Psychofripes, friperie virtuelle proposant des « pièces de ouf ».

Avec une maman couturière et chineuse passionnée, Inès a été à bonne école. Habituée dès le plus jeune âge à fréquenter les salles des ventes, elle attrape très vite le virus des fringues. Aussi, c’est tout naturellement que sa couturière de maman l’accompagne dans sa nouvelle activité, transformant des vêtements au gré de son inspiration, ou les retouchant afin qu’ils soient impeccables, prêts à rejoindre le dressing d’une cliente.

Une démarche commerciale réfléchie

Avant de lancer sa friperie virtuelle, Inès a fait le choix d’aller chercher physiquement ses clientes. Participant à des salons : du Vintage à Bordeaux ou des Périgueux Vintage Days, elle est parvenue à constituer un noyau de fidèles clientes, qui se sont abonnées et la suivent activement.

Les réseaux sociaux et notamment Instagram, qui affiche plus de 5000 abonnés, lui donnent aujourd’hui une visibilité et une notoriété fructueuse.

Une activité chronophage

Une friperie en ligne requiert énormément de manutention en amont de la vente. Détachage, repassage, mise en ligne, mise en réserve, promotion des pièces terminées, Inès n’arrête pas. Son objectif principal étant de proposer « le produit parfait », sans défaut. Passionnée de vente à distance, elle en connait les codes et ne propose aucun vêtement qui ne soit au préalable mesuré et accompagné d’un guide de mesure pour rassurer ses clientes.

Une seule exigence, la qualité

Ce n’est pas par hasard si la jeune entrepreneuse a fait le choix de cibler la mode des années 70/80. Une période où la qualité primait sur la quantité. C’est aussi une façon de proposer des pièces uniques qui ne se font plus. De montrer qu’un vêtement de seconde main peut être tendance, chic et personnalisable. Ses clientes, majoritairement âgées de 25 à 45 ans l’ont bien compris et ne se lassent pas de visionner ses stories, à l’affût des nouveautés quotidiennes.

Un showroom à Mussidan

Avec un chiffre d’affaires de 50 K€ annuels et un succès qui ne se dément pas, Inès voit plus grand et ouvrira le 1erseptembre prochain, un showroom virtuel à Mussidan. Une jeune femme qu’elle vient de recruter et qu’elle accompagnera, animera cet espace et s’attachera à la mise en scène des tenues et à leur commercialisation, en binôme avec Inès qui poursuivra son activité à son domicile.

Des lives fédérateurs

Désireuse de créer une proximité supplémentaire avec ses clientes, Inès les réunit tous les dimanche après-midi au cours d’un live. « Dimanche on chine » est désormais un rendez-vous régulier virtuel, où les copines des unes deviennent les copines des autres, partageant des goûts, des fripes bref « un vrai club ».

• Inès a pris part à la première promotion Entreprendre et Innover proposée par Les Premières Nouvelle-Aquitaine et le Département. Lire notre article sur le sujet.

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