Sollicitée dans le cadre du festival Ôrizons par l’association Printemps Ô Proche-Orient, elle a été accueillie dans plusieurs établissements scolaires du Grand Périgueux, dont l’école primaire de Champcevinel, pour le plus grand bonheur des élèves venus à sa rencontre. Âgés de six à dix ans, ils ont participé activement lors de cette représentation conjuguant l’humour et la morale. Une belle action culturelle pour les enfants, impulsée notamment sur l’initiative de Nella Montet, adjointe à la culture de la commune.
Le conte, un chemin difficile et merveilleux
Nassim est soutenue depuis 2010 par l’association Cobiac, un collectif de bibliothécaires et d’artistes en région PACA, engagé en faveur du développement de la lecture en France et dans le monde.
La conteuse intervient ainsi dans les bibliothèques, les écoles et autres lieux culturels en France, en Algérie et dans d’autres pays. Digne héritière de son grand-père, conteur en Syrie, « qu’elle sent chaque jour dans son cœur », Nassim vit et transcende le conte.
Car, nous explique-t-elle, « si tout le monde peut raconter une histoire, il faut vivre le sable pour raconter le désert, il faut être rempli d’amour dans son cœur, dans sa vie, pour pouvoir le donner aux autres ».
C’est aussi la mission de transmission qui anime la conteuse, attachée aux contacts et aux interactions avec les spectateurs, consciente que dans cette relation duale, « le conteur nourrit les spectateurs tout en se nourrissant d’eux ».
Nassim Alwan, tout simplement une présence radieuse, emplie d’une force et d’un espoir qu’elle communique à son public.