Isabelle Sarran, présidente du club, a présenté les trois profils choisis pour recevoir le “titre officiel” confectionné par Maurice Melliet, doyen du club, et le bouquet de fleurs locales et de saison confectionné par Les Six Saisons d’Eurydice, lors du rendez-vous organisé dans le nouveau QG du club.
Une élue, une intervenante sociale, une paysanne

La maire de Vanxains, Joëlle Saintmartin, se serait bien passée, tout comme ses administrés, de l’orage de grêle qui a balayé le Ribéracois en juin 2022 : « ces dix minutes ont mis en pause tous vos projets ». Priorité à la disponibilité pour ses concitoyens, soutien dans la tourmente immédiate et les démarches administratives. « Avec courage » témoigne Jean-Louis Savignac, membre du club demeurant dans la commune et sinistré lors de cet orage. La maire ajoute : « J’ai encore du mal à parler de ce matin de tempête, on se sent démuni devant la détresse de la population. J’ai été agricultrice et ce métier m’a souvent confrontée à des situations compliquées, on a essayé de répondre au mieux aux besoins. Notre village est presque neuf mais ce n’est pas encore complètement terminé. »
Pauline Santos est intervenante sociale à la gendarmerie de la Dordogne, un poste méconnu qui assure le lien entre les victimes de violences intrafamiliales et la justice : écoute, conseil, orientation, suivi des dossiers de 560 personnes l’an passé. Elle assure des permanences dans les gendarmeries du département et travaille avec l’association France victimes. Un travail de prévention et de réparation.
Thien Uyen Do a quitté son poste de juriste à Bruxelles (réglementations sur la biodiversité) pour la faire vivre et s’enraciner sur les terres du domaine viticole de son compagnon. Devenue paysanne, elle s’est formée et a mis en place des ateliers, des déjeuners sauvages pour sensibiliser au vivant et au naturel. L’écriture du livre « Fermentation rébellion« , l’an passé, lui a permis de partager ses convictions. Celle qui s’engage plutôt dans le collectif y retrace le rapport au vivant mis en pratique à Combrillac. « Ça me touche de recevoir un prix des médias car c’est une presse libre et de qualité qui nous rassemble aujourd’hui, votre métier permet de diffuser une information juste — un défi de plus en plus compliqué — et de désinvisibiliser notre travail, celui des femmes. »
Pour les femmes
Valérie de Pauw, Déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, étant empêchée, c’est Marie-Noëlle Marignier, directrice adjointe de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations, qui a assisté à la rencontre et rappelé les vastes missions de cette Direction, et en particulier l’égalité homme femme et la lutte contre les discriminations. « Le plan d’action départemental se décline sur quatre axes : la lutte contre les violences faites aux femmes, la santé des femmes (prévention des risques, accès aux soins), l’égalité professionnelle et économique, et la culture de l’égalité (sensibilisation dès le plus jeune âge, lutte contre les stéréotypes). »
Le 8 mars est la journée la plus visible d’un travail mené tout au long de l’année.