Après une expérience professionnelle majoritairement dans la menuiserie, Ludovic ne se sent pas aligné avec son poste de commercial. Depuis quelques temps, il mûrit un projet professionnel et se dit que c’est peut-être le bon moment.
Un vieux métier d’avenir
Propriétaire de cinq chevaux, le jeune homme connaît bien le monde équestre. Il envisage après avoir pratiqué un peu, de faire une formation de maréchal-ferrant. Durant un an, il suit la formation à Mirande au CFPPA. Deux semaines de stage en entreprise alternent avec les deux autres en centre de formation. Une année complexe financièrement. Outre les nombreux trajets, les frais inhérents à la formation, le fait « d’être à cheval » sur deux régions (l’Occitanie et la Nouvelle Aquitaine) ne lui donne droit à aucune aide. La rencontre en amont avec Clotilde Manière à l’Adie lui ouvre cependant des perspectives encourageantes pour la création de son activité.
En selle !
À l’obtention de son CAP agricole, le jeune homme s’inscrit auprès de la Chambre de métiers. En effet, si la filière est considérée comme soutien agricole, le métier relève de l’artisanat. Grâce au prêt de l’Adie, il bénéficie d’une prime de l’état accordée aux jeunes entrepreneurs. Cette somme lui permet d’acquérir tous les outils à main, la forge à enclume, le manteau de forge et de petits outillages pour pouvoir démarrer.
Un bouche-à-oreille fécond
Si le jeune chef d’entreprise s’est appuyé sur les réseaux sociaux, le référencement et les différents outils de communication nécessaires au lancement de son activité, le bouche-à-oreille, une particularité du monde équestre, a fait le reste. En quelques mois, son activité démarre plutôt bien. Sa clientèle, composée à 99% de particuliers s’élargit avec le centre équestre du Caledo en Charente.
Contact : ludovic.marechalerie@gmail.com