Labellisée Entreprise du patrimoine vivant depuis deux ans, la société Chaux de Saint-Astier s’appuie plus que jamais sur son savoir-faire plus que centenaire. Dans la vallée de l’Isle, les chaufourniers ont appris au fil du temps à transformer le calcaire blanc très fin extrait des carrières en chaux naturelle. L’entreprise porte d’ailleurs désormais de nom de Saint-Astier où elle est située.
Les propriétés de ce produit sont parfaitement adaptées à la restauration des monuments anciens. Son utilisation optimale s’appuie sur une longue expérience que l’entreprise transmet à ses clients. D’où la participation fidèle à de nombreux salons professionnels en France et à l’étranger pour présenter sa gamme de produits Made in Périgord.
L’expertise pour Notre-Dame
Une équipe de l’entreprise était du 24 au 27 octobre au Salon international du patrimoine culturel au Carrousel du Louvre à Paris, parmi 300 exposants. Saint-Astier y a mis en avant le fruit de ses recherches en éco-matériaux, comme les enduits chaux-chanvre, avec chaque jour des démonstrations d’application sur son stand.
Les produits de cette société périgordine font référence et ses spécialistes ont été consultés pour l’expertise de la restauration de la voûte de Notre-Dame de Paris. Ils se retrouvent sur de nombreux chantiers comme dernièrement ceux du Capitole de Toulouse ou de la cathédrale d’Albi.
La société, dont Antoine Bastier est PDG, reste familiale et emploie près de 150 collaborateurs. Elle traite chaque année 110 000 tonnes de chaux pour un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. Les carrières souterraines, à 20 mètres sous le sol, sont très discrètes, mais peuvent se visiter en été.