Décernée par la Fédération des Parcs Naturels Régionaux à la suite d’un audit, la marque « Valeur Parc Naturel Régional », contribue pour le PNRPL au regroupement d’entreprises locales à vocations très différentes, porteuses de valeurs communes.
Une approche gagnant-gagnant
Cette reconnaissance présente plusieurs avantages : les professionnels identifiés par la marque bénéficient d’une visibilité accrue, d’un accompagnement ciblé, et se démarquent par rapport à d’autres entreprises. De plus, les habitants et les touristes ont ainsi la garantie d’avoir des produits issus d’entreprises engagées dans une démarche globale de développement durable.
Une démarche de progrès cohérente
Pour Cécile Robert, chargée de mission agriculture durable et circuits courts au PNRPL, dont la mission consiste à favoriser les actions en faveur du développement de la consommation des produits locaux de qualité, « les acteurs économiques comme Alexeï Delouis, ont une approche du territoire en faveur du développement durable », soulignant « qu’ils s’engagent dans la préservation de la biodiversité et de l’environnement, et dans le partage de valeurs humaines ».
Ce professionnel de la filière de la châtaigne a un ancrage territorial et une implication locale forte : au-delà des produits prêts à déguster ou à cuisiner, il propose aux professionnels et aux particuliers de venir transformer leurs récoltes.
Pour Alexeï Delouis son engagement dans cette démarche se résume ainsi : « J’avais envie de faire connaître notre territoire, via la gastronomie, car chaque territoire a une valeur gastronomique ».
Des engagements réciproques
Durant cinq ans, le PNRPL l’accompagnera à l’occasion de temps de rencontres, d’animations et d’un suivi du plan d’actions, décliné dans le cahier des charges. Le professionnel prévoit notamment, dans le cadre d’un agrandissement, de solliciter un constructeur fabriquant une ligne de lavage de châtaignes avec récupération d’eau.
Alexeï Delouis cherche également à mettre en place un système permettant de récupérer la chaleur émise lors du passage des châtaignes dans un four à gaz chauffé à 500 degrés, pour la réinjecter, après l’avoir réduite à 27 degrés, dans le séchoir de préparation de la farine. Un aménagement qui pourra voir le jour avec la contribution d’un bureau d’études motivé par le défi.