Sur justificatif médical, les agentes de la collectivité pourront bénéficier de deux jours d’autorisation spéciale d’absence mensuelle, sans jour de carence et donc sans retenue de salaire. Une procédure interne sera mise en place au sein de la collectivité afin de préserver le secret médical.
Cette expérimentation répond à des enjeux de santé pour les femmes concernées et de qualité de vie au travail. Pour nombre d’entre elles, les règles s’accompagnent de pathologies difficiles à supporter et à concilier avec le travail, crampes utérines, fatigue, troubles digestifs ou encore maux de tête.
« Une avancée majeure, soulignée par Sandrine Derville, vice-présidente du Conseil régional, en charge des finances et de l’administration régionale, et un acte fort qui s’inscrit dans notre politique d’égalité professionnelle ».
Cette décision, dans la continuité de celles prises par d’autres collectivités locales, comme la ville de Saint-Ouen, vise en outre à faire avancer la prise en charge de l’endométriose et démocratiser cette mesure de justice sociale au travail.