Accueil BIEN commun La médiathèque de Sarlat, une jolie réussite

La médiathèque de Sarlat, une jolie réussite

© B.R.
LIEU DE CULTURE. Fin novembre, la médiathèque de Sarlat ouvrait ses portes au public. Un lieu que les Sarladais n'ont pas tardé à s'approprier.

C’est un vieux serpent de mer qui a enfin vu le jour en novembre dernier. Après de longues années de travaux, dus en grande partie à des défis techniques, la médiathèque de Sarlat a enfin ouvert ses portes au public, fin novembre. 900 mètres carrés de surface, de grandes ouvertures lumineuses, des petits coins cocooning, l’ensemble a de l’allure. Et il n’a pas tardé à trouver son public. La preuve en chiffres : « en novembre, sur une seule journée, il y a eu 151 nouvelles inscriptions, livre Camille Herault, la nouvelle directrice du site. Sans parler des 123 réinscriptions. »

Tout le monde s’y retrouve

Pour rappel, l’ancienne médiathèque se trouvait dans la Traverse. Beaucoup plus petite, difficile d’accès, elle ne correspondait plus aux attentes du public. Aujourd’hui, le bâtiment abrite le service du Patrimoine de la Ville, qui, auparavant, était logé dans la maison de la Boétie, au cœur du secteur sauvegardé de Sarlat. Depuis l’ouverture, le succès ne se dément pas. En janvier, il y a eu 466 nouveaux inscrits. « C’est une affaire qui marche plutôt pas mal », sourit la directrice. Parmi eux, des ados, venus jouer aux jeux vidéo, des retraités, des actifs, des familles, des étudiants…

Une médiathèque sur l’ancien site de l’usine Delpeyrat © B.R.

Avec plus de 5 000 références, l’endroit a de quoi séduire. C’est le cas de Théo, 19 ans, fan de bandes dessinées. « Il y a un super choix, valide-t-il. En plus, on peut se poser, c’est confortable. Je viens une ou deux fois par semaine, pendant une heure ou deux. » Il faut dire que l’espace a été pensé afin que chacun, quels que soient son âge ou ses goûts, puisse y trouver son compte.

Ouverture le dimanche matin

Pour les tout-petits, le mur troglodytique permet d’avoir une mini-grotte dans laquelle se réfugier pour lire, ou écouter une histoire. Les plus anciens peuvent faire leur revue de presse face à la rue, derrière la baie vitrée. Marie, 22 ans, est étudiante en histoire. « Je viens travailler mes cours ici car c’est plus propice à la concentration que chez moi, avoue-t-elle. Il y a une ambiance zen. Et puis, vu la place, on ne se marche pas sur les pieds. »

Pourtant, en moyenne, la médiathèque accueille chaque jour « une centaine de personnes les mardis et vendredis, calcule Camille Herault. Les mercredis et samedis, je dirais entre 200 et 250. » Une expérimentation a lieu avec une ouverture le dimanche matin. Pour l’instant, l’essai est concluant puisqu’en moyenne, ils sont une cinquantaine à pousser les portes de la médiathèque lors du jour de repos dominical.