Après les aménagements de la rue du Maréchal Juin, destinés à favoriser les liaisons entre vélo, bus, et train, le réaménagement du parvis de la gare (1ère gare de Nouvelle-Aquitaine à être totalement accessible aux personnes à mobilité réduite), et la pose de la nouvelle passerelle (qui devrait être opérationnelle mi-juillet), le président du Grand Perigueux a soumis en bureau communautaire les restructurations prévues d’ici à 2040, dans ce quartier stratégique, qui pourrait ainsi retrouver le prestige économique qu’il avait au XIXe siècle.
Un projet de mutation globale
Déterminé à avancer et à accompagner l’évolution de ce quartier, le Grand Périgueux prévoit un investissement de 14 à 15 millions d’euros, pour reconquérir un espace composé en grande partie de friches industrielles, afin d’en faire des services d’intérêt général, en tenant compte des enjeux environnementaux.
La réflexion a porté sur le développement d’un quartier en harmonie avec l’environnement.
« Un vrai changement de vision, souligné par Philippe Ducène (Conseillé délégué tourisme, politiques contractuelles, coopération interterritoriale, Europe) ; une mutation à la fois sociale, professionnelle, d’insertion, économique », en cohérence avec les axes de réhabilitation des quartiers et de reprise des friches.
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Au-delà du quartier d’affaires, les habitants pourront s’y détendre, s’adonner aux loisirs, et profiter d’espaces extérieurs aménagés à proximité d’un ruisseau, actuellement masqué par un canal souterrain, et qui sera réouvert. D’autres aménagements sont prévus pour faciliter la vie des 1500 à 2000 personnes qui travailleront à terme sur le secteur ou y résideront. « Une crèche destinée à se substituer à celle des Arènes qui doit être restructurée, explique Christian Lecomte (Vice-Président chargé de l’administration générale). La future crèche, d’une dimension équivalente à celle de Clos Chassaing (3 000 m²) pourrait ainsi accueillir 60 berceaux au lieu de 42 dans la crèche actuelle des Arènes ».
Le COM prend toute sa place au cœur du réseau
Nouvelle appellation du dépôt de Péribus, le COM n’est pas un acronyme de plus, mais la concrétisation d’un endroit stratégique, véritable tour de contrôle du réseau de bus. Proche du Pôle d’échange multimodal (PEM),
« ce centre de régulation favorisera réactivité et efficacité, selon Olivier Georgiadès (Vice-Président chargé de la mobilité durable), puisqu’il devrait à terme offrir une fréquence de bus toutes les 10 à 12 minutes, en heures de pointe matin et soir ». Une réactivité possible grâce à la capacité d’injection de bus en temps réel et à la demande.
©Reproduction Grand Périgueux
« Le renfort de cette proximité vers la gare, renchérit Stéphane Mottier (Conseiller délégué Périmouv et Péribus), offrira un meilleur service de proximité vers l’ensemble du réseau Péribus, à partir des arrivées TER et de la navette ferroviaire ». L’installation du COM sera également un atout pour faciliter la transition écologique de la flotte de 70 bus d’ici à 2033, grâce à la proximité d’un poste source. Autre atout souligné par Stéphane Mottier, « le transfert du dépôt Péribus actuellement au cinquième chasseur libèrera du foncier, espace précieux pour d’autres aménagements ».
Un signe envoyé à la jeunesse
Si la population de notre département est vieillissante, la jeunesse ne doit pas pour autant être oubliée et c’est dans ce sens que le président du Grand Perigueux a souhaité s’adresser aux 15- 30 ans, grâce à la création d’un Sîlot.
©Reproduction Grand Périgueux.
« Véritable pôle de culture urbaine, avec des activités de skate, BMX, danse, pop. Il y aura également un auditorium, un restaurant, une petite salle de spectacle et un grand espace extérieur, explique Olivier Georgiadès ; Il accueillera des associations et remplira en outre un rôle important en matière d’économie sociale et solidaire ».
Une présentation solennelle à plusieurs voix, signe d’une forte motivation des élus pour répondre aux urgences du moment, ainsi qu’aux attentes des usagers.
