Loïc est étudiant en 2e année de BTS commercial (NDRC) aux Écoles de la CCI. Dans le cadre d’un cours de communication, il prend conscience de difficultés relationnelles bloquantes, en discutant avec son professeur Christophe Rouja. Ce dernier lui suggère de se faire accompagner, afin de se donner toutes les chances d’évoluer et de réussir. Il le met en relation avec Caroline Foissac, avec laquelle Loïc entreprend une démarche sur une période de quatre mois.
Retrouver l’estime de soi
Bien que très à l’écoute des autres, et doté d’une grande ouverture d’esprit, le jeune homme reconnaît vivre en février 2020 une période compliquée : « J’étais souvent sur la défensive, je ne m’ouvrais plus. » Conscient de ses difficultés, il les élude en considérant que celles des autres sont autrement plus importantes; une façon de se voiler la face et de ne rien tenter pour changer les choses. Réfrénant ses émotions, il cherche en permanence à garder le contrôle, pour ne pas se sentir vulnérable : « Je ne supportais pas d’être sensible. Pleurer était pour moi quelque chose de féminin, qui ne pouvait que montrer mes faiblesses. » Rempli de doutes sur lui même, Loïc estime à cette époque « n’avoir aucune plus-value personnelle autant que professionnelle, dans ses relations avec les autres » et se persuade « de ne pas être une belle personne. »
Poser ses valises et passer à l’action
Durant chaque séance, (il y en aura 6), la coach balaie les différentes problématiques, résultant de l’état des lieux qu’elle a dressé lors de la première rencontre. Chacune d’entre elles constitue un axe de progression, que le jeune homme devra suivre à son rythme. Certaines s’avèreront plus difficiles que d’autres à surmonter. Loïc a apprécié cette méthode qui ne reste pas focalisée sur une difficulté, mais travaille en parallèle les autres questionnements. L’accompagnement reste ancré dans l’action, même s’il effleure le passé : « On ne peut pas fermer la porte au passé, mais le fait de travailler sur le présent rend certaines choses futiles. » Au-delà de l’écoute et de la discussion, il doit réaliser des exercices. L’un d’entre eux a été particulièrement difficile, et si le jeune homme n’a pas refusé de le faire, il s’est laissé le temps pour cela : « Je l’ai entrepris un mois après la fin du coaching ; c’était important car cela clôturait tous les sujets que j’avais besoin d’aborder. » Les progressions sont consignées au fur et à mesure dans un cahier, que le jeune étudiant a conservé et dont il se sert, en le relisant ou en y écrivant, lorsqu’il a « un petit coup de mou. »
Des effets rapides et profonds
Dès les premières séances, le changement initié à l’intérieur se remarque à l’extérieur. Les amis du jeune homme sont les premiers à s’en rendre compte. Moins agressif, plus apaisé, il relativise désormais davantage. Cette amélioration imprègne également le rapport privilégié qu’il a avec sa sœur Mélanie : « Nous étions dans une période où nous nous éloignions et cela nous a permis de mettre des sujets à plat. Cela a fait du bien à notre relation. »
À l’Aquarium du Périgord noir, où il travaille en alternance, ses relations avec ses supérieurs se transforment. Il éprouve plus de facilité à communiquer et noue une plus grande complicité avec sa tutrice. Mieux, non seulement ses rapports aux autres s’améliorent, mais il développe des amitiés nouvelles qu’il n’aurait pas envisagées avant. Loïc se sentent désormais « plus vrai » et plus en accord avec la personne qu’il est. Ce regard objectif, cette analyse extérieure proposée par la coach lui a été très utile. Depuis, il a conseillé cette démarche à des jeunes, qui tout comme lui, font l’expérience de se confronter à eux, avec l’appui bienveillant et non jugeant de Caroline ( lire l’article )