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Bien vieillir et bien dormir

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SOMMEIL ET SANTÉ. Représentant le tiers d’une existence, le sommeil, tout comme la respiration, fait partie de nos fonctions vitales. Fractionné en plusieurs cycles, il permet au corps et au cerveau de se régénérer. Avec le vieillissement, il peut s’altérer, d’où l’importance de bien comprendre son fonctionnement pour retrouver des nuits réparatrices.

Chargée de prévention santé auprès de la mutuelle Viasanté, Nadine Dunoyer intervient régulièrement dans le cadre d’ateliers, pour sensibiliser sur les enjeux et les conditions d’une bonne santé.

Le sommeil, sentinelle de notre santé.

Réveils nocturnes avec difficultés ou impossibilité de se rendormir, fatigue importante tout au long de la journée, autant de motivations qui ont conduit les participants à assister à l’atelier mémoire et sommeil en ce mois d’octobre.

Inégal selon les personnes, l’âge et l’environnement, le sommeil peut être perturbé. Dans ce cas, il ne remplit plus son rôle de régénération du corps, de régulation émotionnelle et de protection des défenses immunitaires. Les personnes concernées sont davantage susceptibles de développer des maladies métaboliques ainsi que des pathologies cardiovasculaires.

Le sommeil et l’âge

Avec les changements induits par l’âge, le sommeil s’avère plus souvent de mauvaise qualité. Le vieillissement engendre une plus grande sensibilité aux bruits environnants, une difficulté à réguler la température corporelle. À cela s’ajoute une moindre perception de la lumière, engendrant une baisse de la sécrétion de la mélatonine. D’où l’importance de s’exposer tous les jours afin de faire le stock de lumière.

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas le besoin de sommeil qui diminue avec l’âge mais l’habileté à dormir. Certaines modifications interviennent : le délai d’endormissement s’allonge et les micros-éveils sont plus fréquents.

S’écouter pour accueillir le sommeil

D’une manière générale, trois conditions doivent être réunies pour garantir un sommeil de qualité : se sentir bien physiquement (absence de douleur), psychiquement (absence de soucis, de ruminations), dans un environnement sécurisant. La priorité est de savoir discerner les premiers signes de l’endormissement, afin de ne pas rater le premier train (cycle) du sommeil. Faute de quoi, il faudra attendre 90 minutes avant de prendre le prochain. D’autres facteurs vont jouer sur sa qualité : le fait de se préparer grâce à des activités calmes, apaisantes, en évitant de préférence les écrans. La lumière qu’ils diffusent envoie des infos erronées au cerveau qui reste éveillé. L’aménagement de la chambre, la literie, la température de la pièce sont également des éléments très importants, ainsi que le fait de mettre en place des rituels, préludes à l’endormissement.

Afin d’aller plus loin nous avons posé quelques questions à Philippe Rousseau Formateur-consultant en prévention santé : écoutez le podcast.