Confortés dans l’idée d’une action immédiate, choqués, inquiets, la présentation de la Fresque du climat, organisée sur l’impulsion de Valérie Houel, directrice du secteur 24, n’a laissé aucun des collaborateurs périgourdins indifférent
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Une prise de conscience individuelle et collective.
« Nous nous sommes tous rendu compte que nous avions un rôle à jouer, explique Franck Vallade, conseiller particuliers. Notre entreprise nous donnait des bases et c’était à nous d’agir de façon concrète ».
Et tout le monde s’y est mis. Au début par de petites actions non dénuées d’effets tangibles : extinction des lumières en cas d’absence, débranchement des chargeurs … de petits gestes du quotidien, que nous essayons tous de rendre systématiques après tant de décennies d’excès.
« Les premiers changements ont visé l’extinction des lumières extérieures, écrans led et devantures commerciales, détaille Franck Vallade, puis la réduction de la clim et du chauffage grâce à un reparamétrage. « Une obligation légale faisant l’objet d’un rappel par des fiches réglementaires, précise Carina Almeida Veloso, directrice des agences de Périgueux Boulevards et Saint-Georges, particulièrement appréciée par les clients qui ne manquent pas de le remarquer ».
D’autres petits gestes et non des moindres, ont conduit à une réduction importante du papier. Impression recto-verso, incitation des équipes à recourir à la signature des documents en ligne, sur un espace sécurisé. Une démarche soutenue par un pilote digital, rappelant les trucs et astuces, et mesurant la progression par le suivi de balises digitales. L’utilisation systématique de gourdes lors des réunions, le remplacement du papier essuie-mains par un torchon en tissu, l’emploi depuis plusieurs années de boîtes Croc feuilles pour récupérer le papier et le recycler.
Des changements de comportements, qui après quelques résistances au démarrage, sont aujourd’hui automatiques ; « même si, ajoute Franck Vallade, on peut toujours faire mieux et plus ».
Répondre aux défis de la transition énergétique
D’autres actions organisationnelles ont été mises en place par le CMSO pour que chaque salarié puisse réduire son empreinte carbone.
« Le forfait mobilité par exemple, vise à faciliter l’utilisation des mobilités douces, vélo, trottinette et covoiturage, explique Benoit Geoffroy, conseiller en gestion du patrimoine. L’entreprise donne un budget trimestriel de déplacement, pour promouvoir, inciter, et récompenser les salariés acceptant de changer leurs habitudes ». Une façon de participer également aux frais d’assurances, d’entretien et d’équipement.
Le CMSO a aussi adapté son organisation. « Les déplacements des réunions de secteur sont ainsi systématiquement en covoiturage, insiste Carina Almeida Veloso. On ne se pose plus la question car cela se fait naturellement. Concernant le télétravail, poursuit la responsable, on a une vraie position incitative d’entreprise, pour que nos collaborateurs y aient recours, uniquement s’ils le souhaitent, la fréquence étant déterminée par le salarié ».
Cet accompagnement se poursuit à l’égard des clients-sociétaires, en leur proposant des financements destinés à développer la transition énergétique, qu’il s’agisse de prêts à taux zéro pour l’acquisition de vélos électriques, de véhicules verts, ou de soutien spécifique à la rénovation énergétique.